Chachenga, au coeur de la street-food
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Chachenga, au coeur de la street-food

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Interview avec Bakus de Chachenga, un Food Truck de street food Béninoise. 


Raconte nous d’où vient Chachenga

Chachenga a été créé il y déjà 1 an et demi par Wassia, qui est diététicienne, mon frère Dona qui travaillait dans les assurances, et moi Bakus qui a travaillé 10 ans dans le monde du télécom. On s’est réuni tous les trois, et vu que nous sommes des bons gourmets et des amateurs de bonne bouffe, on a voulu créer un foodtruck de street-food Béninoise. 

À l’origine le Tcha-tchan-ga est une épice qui vient du Bénin, et qui est très très pimentée. Cette épice nous la faisons nous même et nous voulons absolument garder son goût authentique et unique, même si c’est moins pimenté, et en 3 ans et après beaucoup d’aller retour au Bénin, nous avons pu la créer et c’est comme ça qu’est né Chachenga. Au delà de l’épice, le nerf de la guerre c’est la viande. Dans ces 3 ans de recherches, j’ai voulu tout de suite travailler sur de la qualité, notre viande vient de l’agriculture bio ou raisonnée, et notre artisan boucher travaille directement avec les éleveurs. Le Tcha-tchan-ga est adoré des Béninois. Dès que tu descends de l’avion, tu vas tout de suite en manger ! C’est pour ça que pour nous, l’important c’est la qualité et l’authenticité de nos recettes et du goût. 


Tu es localisé à Paris ou ailleurs ? Quels sont les projets futurs de Chachenga ? 

Au début, nous avions 2 emplacements à Rosny Sous Bois, après quelques mois on a pu intégrer l’association Street Food en Mouvement, et on a pu participer à plusieurs événements et festivals. On a pu aussi participer au plus grand festival de Food Truck de France à Saint Maur, et l’influencer Florian On Air a pu faire le tour des 50 camions et goûter tous les plats afin de faire un classement des meilleures saveurs, et on a terminé 2ème. On ne s’y attendait pas du tout sachant que l’année d’avant on y était en tant que client en rêvant de faire parti des participants un jour.

On fait aussi des évènements pour des mariages, des anniversaires, la Saint Valentin dans des restaurants etc. et ça nous donne des idées pour l’avenir. On ouvrira peut être un restaurant un jour, mais on est très content d’avoir commencé par un Food Truck, notamment pour développer notre communauté mais aussi pour le côté humain, qui est très important pour nous. Même si l’objectif à terme, ça serait d’ouvrir un restaurant. 

Sinon, dès qu’on a l’occasion on retourne au Bénin pour se ressourcer mais aussi pour notre business. Typiquement en début d’année, nous avons ramené un sel non iodé, super bon et on a pu recréer d’autres épices et d’autres recettes. 

Aujourd’hui nous sommes aussi à Paris dans le 13ème, 17ème et 19ème donc venez nous voir !

Aujourd’hui comment Pongo t’aide en tant que restaurateur ? 

Au départ, comme tous restaurateurs, on a commencé avec des cartes de fidélité et quand vous m’avez contacté votre solution nous a attiré notamment sur le côté digital car c’est dans l’ère du temps et écologique, car pas de papiers. Ça nous a permit de fidéliser nos clients autrement et de les faire gagner des trucs cools. Nos clients apprécient ce genre de solution car on veut zéro déchet et beaucoup se plaignaient d’avoir perdu la carte de fidélité, alors qu’avec la tablette c’est simple et sans agressivité car on demande juste le numéro de téléphone. Plus besoin de poser 10 questions sur la personne avant qu’elles puissent avoir leurs desserts. 

Tu utilises d’autres outils digitaux / marketing pour ton restaurant ? 

On a développé le click & collect avec Siouplait ce qui nous a beaucoup aidé pendant le COVID, car ça a pris beaucoup d’ampleur. Les deux outils vont très bien ensemble, surtout quand on fait des campagnes SMS, ce qui permet d’avoir une portée plus grande. Notamment après le COVID où on a pu prévenir tous nos clients de nos avancées. 


Justement, comment as tu géré le COVID ?

Au début on est resté chez nous comme tout le monde, et ça pendant 1 mois et demi. C’était un peu stressant au début car on ne savait pas combien de temps on allait rester dans cette situation, et puis rapidement on a réalisé que ça nous a fait du bien, pour nous et pour le business. Quand on commence une nouvelle activité et en tant qu’entrepreneur, on court partout, on ne s’arrête pas et impossible de prendre du recul. Cette période un peu spéciale a permis à réfléchir sur notre concept et son avenir et je pense que ça a été totalement bénéfique. Du coup, après 1 mois et demi sans travailler, on a fait quelques sondages sur Instagram pour savoir si ça valait le coup de faire de la livraison. On a aussi fait beaucoup de vidéos tutos pour apprendre aux gens à cuisiner sur des recettes Béninoises. Et c’est comme ça qu’on a commencé à livrer. C’était la première fois qu’on le faisait, on a pas voulu passer par les différentes plateformes existantes car même si ça te fait de la visibilité, c’est trop cher et ce n’est pas dans notre ADN de marque. On a donc fait les livraisons nous mêmes, on a demandé de l’aide à nos proches et on a livré dans quasiment toute l’Ile de France, c’était extrêmement difficile mais on s’est rendu compte qu’il y avait un réel besoin. On faisait 2 sessions de livraison par semaine et on servait 150 plats !


Comment se passe la reprise et comment tu vois “l’après-COVID” ? 

On est assez optimiste, et on aimerait vraiment ouvrir cette partie livraison qu’on ne faisait pas avant. En revanche on aimerait garder notre indépendance et travailler avec des associations ou des auto-entrepreneurs, et important : que ce soit éco-responsable et humain.  

La reprise s’est bien passé, car pendant une partie du confinement on était actif et on a pu gagner des nouveaux clients qui ne connaissaient pas nos plats. Juste avant le confinement on avait fait des demandes pour avoir d’autres emplacements et notamment à Paris. Aujourd’hui on travaille du Mardi au Vendredi alors qu’avant on travaillait les Mardis et Mercredis et on a un total de 5 emplacements, on est super content et on travaille énormément. On est des passionnés du Food Truck et même si des fois c’est difficile car on a l’impression de faire un déménagement tous les jours, le fait d’avoir nos clients qui adhèrent totalement à notre concept et d’avoir tous leurs retours positifs, ça nous donnent l’envie de s’accrocher, ça nous motive et nous donne l’envie d’aller encore plus loin.


Pour revenir aux outils, qu’est-ce qu’il te manque aujourd’hui dans ton quotidien ? 

Un outil pour gérer la logistique serait parfait car on perd beaucoup de temps à organiser notre Food Truck. Inventaire, produits alimentaires etc. Comme on est tous les jours en mouvement, on a la tête dans le guidon et on a l’impression de ne pas avoir le temps de chercher des nouveaux outils, et c’est pour ça que le COVID nous a servit. 


Derniers mots de la fin 

L’important pour nous et c’est notre ligne directrice, c’est la qualité. Les personnes qui vont manger dans un restaurant ou dans un Food Truck c’est pour le plaisir et le plaisir de la bouche. C’est important pour nous qu’ils soient toujours satisfaits de ce qu’on leur propose. La logistique est importante pour nous mais nous ne voulons pas baisser nos coûts et avoir une moins bonne qualité de nourriture.